HABEMUS LEONEM

 
Qui aurait pu croire, il n'y a pas si longtemps encore, que l'athée que j'étais allait presque s'émouvoir à la nomination d'un nouveau pape. Un signe supplémentaire, même s'il appartient à ma sphère personnelle, que notre monde bascule de plus en plus vers le " côté obscur de la force ". Ses trois représentants sur le devant de la scène actuellement ( et le plus souvent ) se servent de la religion comme un socle sur lequel asseoir leur pouvoir, pour asservir leur population et poursuivre, au mieux leurs comportements erratiques, au pire  leurs atrocités ( pratique assez fréquente cependant de l'utilisation des religions ).
La Pope mania de Poutine, la Loi du talion XXL de Netanyahou, le Burger, mi presbytérien mi télévangéliste, de Trump qui mettent en coupe rase les lieux et les esprits, ne seront certes pas terrassés par la parole de ce pape ( leurs propres papes de la désinformation sont déjà au travail ! ).
 
Mais, Robert François Prevost, le pape Léon peut incarner, en opposition aux comportements vengeurs et aux esprits destructeurs, un discours raisonnable et basé sur des valeurs chrétiennes.  Une parole contre des armes, contre des despotismes, contre l'intolérance, et contre la violence ? Même si notre Pape, dans un anthropomorphisme à l'envers, se dotait des caractéristiques d'un lion, cela ne serait certes pas suffisant. Mais sa position a le mérite d'exister et le pire papal n'est donc pas arrivé.
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